Aventures d'aventuriers

Prologue : la rencontre

Incarnam : Incarnam était une île flottant dans les airs au dessus d’Amakna.
C’était le lieu d’incarnation des jeunes âmes appartenant alors aux dieux. Les monstres y étaient faibles et les aventuriers pouvaient s’y procurer leur première panoplie, la panoplie du Boune. L’île possédait une taverne et de nombreux groupes se formait sur l’île, de nombreuses amitiés se créaient. Cependant certains restaient solitaires. Le but de la majorité des gens vivants sur Incarnam était de quitter l’île afin de débarquer dans Astrub et le monde « réel ».
Depuis la grande catastrophe l’île est devenue inaccessible.

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Sadalimchoupakdalvakof était à la fois émerveillé et anxieux; Emerveillé car, lui qui ne connaissait jusque là que les terres d’Incarnam, il découvrait l’étendu du monde des douze grâce au transporteur qui faisait la liaison avec Astrub, anxieux car ce monde qui se dessinait devant lui, était immense, truffé de dangers, d’aventures et il ne se voyait pas le parcourir seul sans aucuns dommages.
C’est dans cette idée, qu’une fois arrivé dans la ville d’Astrub, il se dirigea vers la taverne pour rencontrer d’autres aventuriers et acheter une de ces limonades qu’il aimait tant et qu'il recevait moitié prix à Incarnam. Il arriva devant le tavernier en souriant puis demanda :
« Bonjour m’sieur, une limonade bien fraiche s’il vous plait !
- Désolé mais ici on ne vend que de la bière petit.
- Oh le noob de nunu ka voulu prandre une limonade ! ». C'était la voix d’un iop. Beaucoup de rires envahirent la salle mais tous revinrent vite à leurs occupations en oubliant l’incident.
Les habitants locaux avaient un drôle de langage pensa Sadalimchoupalakif.

L’énutrof commanda une bière, et, la chope à la main, se dirigea vers une table occupée par de jeunes aventuriers qui le comprendraient surement.
- Bonjour, je peux m’asseoir ? Lança le jeune énutrof.
- Bien sur, lui répondirent en cœur les deux du groupe les plus réactifs, une éniripsa et une crâ. L’énutrof s'assit et continua :
- Je suis descendu d’Incarnam depuis peu, et j'aimerais bien, avec votre accord qu'on puisse former ensemble un groupe pour parcourir ce monde.
Aucune objection, les aventuriers étaient d’accords.
Dans ce cas, repris le jeune énu, présentons nous, finissons notre chope et partons vite explorer le nord (les manuels conseillent toujours de commencer par le nord). Je vais commencer. Je me nomme… Sada-nunu (l’énutrof se dit que le nom dont on l’avait affublé était trop long et qu’a partir de maintenant il se présenterait de cette façon) et comme vous le voyez je suis un énutrof, j'utilise l’élément de la chance. Et vous ?
- Je me nomme Pommy, je suis une éniripsa mesurant un bon mètre ! Je fais de mon mieux pour soigner et j’adore les pommes. C’est de cet amour pour ce fruit que je tire mon nom.
- Salut ! moi c’est Vénus, je suis une Fécatte intelligente et mes boucliers sont mes meilleurs amis. Ils deviendront les vôtres si vous êtes gentils avec moi !
- Pour ma part mon nom est Juninho, suite à une soirée étrange où mon allure était bizarre, on m’a surnommé Join mais je n’ai toujours pas compris pourquoi et vous pouvez aussi m'appeler Juni. ! Sinon, je suis un Iop très fort et je serais un jour le maitre du monde ! enfin... je l'espère...
- Moi c’est Stryuka ! mais vous pouvez m’appeler Stryu. Je suis une crâ super agile et surtout super belle ! Enfin c'est ce que me disent souvent les gens qui se trouvaient à Incarnam. Vous me trouvez belle vous ?

C’est après ces présentations qu’un jeune énutrof, une éniripsa amie des pommes, une fécatte folle, un iop shooté et conquérant ainsi qu’une crâ avec une forte opinion de sa beauté formèrent un groupe et se dirigèrent vers les champs.



Chapitre 1 : Le monde cruel, ou vive la guerre et ce qu'elle devient

Alignement : Une des grandes questions des habitants de l’ancien monde était : à quelle cité vais-je faire allégeance ? A l’époque, deux cités se livraient une guerre sans merci, Bonta et Brâkmar. Les alignés de Bonta se définissaient en tant qu’ « anges » et étaient censés représenter le bien. Les alignés de Brâkmar se définissaient en tant que « démons » et étaient censés représenter le mal. Bien sur ces notions étaient relatives. Cependant certaines personnes se désintéressaient du conflit et étaient définîtes en tant que « neutres ».
Ces personnes souffrirent tout de même de la Grande Catastrophe due à la guerre des cités.

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Nos aventuriers prirent donc le chemin du nord et des champs.
A peine arrivés à la sortie d’Astrub ils se trouvèrent face à un véritable champ de bataille. Là ou normalement devraient brouter de simples bouftous se trouvaient des hordes de guerriers s’étripant en duel ou en bataille rangées. Certains avaient des ailes rouges à l’allure démoniaque et les autres blanches à l’allure angélique même si leurs comportement ne l’était pas vraiment. Tous n’avais pas les ailes de la même taille et celle-ci variait beaucoup, la grandeur ne dépendant pas de l’expérience du guerrier mais de sa puissance. Il arrivait parfois que des innocents se fasse agresser, alors rejoins par un garde astrubien ce qui n’empêchait pas forcément le massacre.
Le groupe était figé sur place, ils n’auraient jamais imaginé un tel spectacle tout juste à la sortie de la ville et pourtant les combats faisaient rage. Voyant leur désarroi un homme jusqu’à présent en retrait vint à leur rencontre.
- Alors les jeunes ! Je pari mon épée que vous ne connaissiez pas cet endroit.
- Non monsieur, pouvez-vous nous expliquer cette bataille ? Aujourd’hui est un jour particulier ?
- Non mes petits, ici c’est tout le temps comme ça, ces crétins ne se fatiguent jamais de s’étriper. Les bontariens et brâkmariens s’entre-tuent ici pour le plaisir, pour le « sport » comme ils disent, moi je dis surtout que la guerre n’est plus ce qu’elle était.
- Le monde est en guerre ? Et qu’est-ce que Bonta et Brâkmar ?
- Bonta et Brâkmar ! Voyons, c’est sont tout simplement deux cités rivales qui sont en guerre et se traquent partout sans répits. Depuis la sanglante bataille de l’Aurore Pourpre ça ne s’arrête pas, même si certains des habitants ne participent pas au massacre général il y en a toujours assez pour faire le sale boulot. Les origines du conflit sont perdues dans la nuit des temps et si vous demandez à un guerrier pour quelle cause il se bat il ne saura pas quoi vous répondre à part peut être le sang.
- Et les cités comment sont-elles ?
- Les cités sont opposées dans tous les domaines. Bonta se situe au Nord-Ouest et Brâkmar au Sud Ouest. Bonta est bordée par les champs de Cania alors que Brâkmar l’est par les désertes landes de Sidimote. Bonta est une plaque tournante du commerce alors que Brâkmar en est dépourvue. Bonta abrite l’antre du rat blanc alors que le rat noir a élu domicile à Brâkmar.
Les aventuriers curieux continuaient à poser des questions mais une dispute attira leur attention.
- A mort les emplumés !
- T’as un problème le cornu !
- Ouais ! c’est vous mon problème, les bontariens vous êtes que de tapettes plumés bonnes pour faire un bon poulet rôti !
- Quoi ! allez les gars on lui fait la peau il va en perdre ses cornes !
- Tous avec moi ! on va faire la cuisine !
Une bataille de plus éclata et notre groupe passa sont chemin pour s’enfoncer dans les champs.

Chapitre 2 : Premier donjon.

Donjon : Le donjon était le lieu rêvé de tous les aventuriers. Ils s’y réunissaient pour combattre de nombreux monstres dans diverses salles afin d’arriver jusqu’à leur chef, le « boss » du donjon. Les donjons pouvaient s’avérer être un véritable challenge et demander une équipe soudée et préparée. Certains restaient tout de même assez faciles.

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Ils étaient arrivés dans les champs ou plutôt devant les champs. Face à eux s’étendait du blé, de l’orge, de l’avoine, du seigle et une multitude d’autres céréales à perte de vue. Au milieu de ces tiges ce balançant avec le vent se trouvaient de nombreux paysans occupés à faucher et faisant l’aller-retour avec l’atelier. Parfois certains en venait aux mains avec des épouvantails et extirpait des sacs de céréales de leur corps redevenus inanimés.
Il s’y trouvait aussi beaucoup d’aventuriers exterminant les créatures présentent afin de leur prendre des éléments pouvant servir à fabriquer une panoplie. La plupart courraient simplement vers la forêt ou les craqueboules proches.
En quête de défis nos 5 novices avisèrent un paysan et Sada pris la parole :
- Bonjour monsieur.
- Oh la ! Salut les petiots. Qu’est-ce qui vous amène dans l’coin ?
- Connaitriez vous un endroit où nous pourrions combattre des…
- Plein de gros monstre super coriaces et super féroce pour récolter plein de gloire ! Coupa Juninho.
- Euh… oui c’est ça.
- Ah bin y s’trouve peu être un endroit comme ça pas loin.
- Quel endroit ?
- Un donjon mes p’tits.
- C’est quoi un donjon ? demanda Pommy.
- Un donjon ma p’tite c’est un endroit où y a tout plein d’monstres. Y ont un chef mais pour le tuer faut d’abord combattre tous les autres dans plein d'salles.
- Et y a des pommes dedans ?
- Non, ici c’est les champs ! Pour les pommes faut allez dans la forêt vers l’Ouest.
L’éniripsa voulu courir vers la forêt mais ses camarades l’en empêchèrent et ils prirent la route du donjon après avoir salué le paysan qui retourna à sa fauche. Une paysanne gardait l’entrée, et après les avoir mis en garde elle les laissa entrer dans le donjon des champs. Une fois dedans Vénus passa devant pour parler à ses amis de route :
- Bon, alors je crois savoir quelle stratégie nous pourrions adopter…
- Chaaaaargeeeeez ! Juninho n’avait même pas entendu, n’écoutant que son cœur de Iop.
Ses compagnons le suivirent et les créatures étant assez faibles ils n’eurent pas besoin de stratégie. Après avoir décimé des hordes d’insectes et de plantes hargneuses ils se trouvèrent devant un tournesol sauvage énorme qui avait l’air affamé. Cette fois Juninho fut retenu et Vénus put s’expliquer :
- Ce monstre à l’air plus fort que les autres alors cette fois vous m’écoutez et je vous expose comment on va procéder. Stryu tu vas de cacher et tu balance tes flêches harcelantes sur les petits monstres, Sada tu fais pareil avec ton lancé de pièce. Join tu vas foncer sur le gros et moi et Pommy on te suis en soutien.
La stratégie fur adoptée, Stryu et Sada canardèrent. Juninho fonça et Pommy et Vénus le suivirent tant bien que mal. Une fois que la créature monstrueuse fut tuée ils obtinrent une panoplie du paysan qu’ils revendirent et se partagèrent le butin.
Après ces aventures la nuit était arrivée et ils installèrent leur camp devant le donjon. Le repas terminé et quelques bières englouties par certains la discussion pris place, commençant par Juni :
- La journée était super ! La grosse créature était trop sympa à combattre et en plus les nanas m’ont aidées j’adoooooore l’aventure !
- Ouais, c’est vrai que c’était sympa. Sada était un peu plus réservé, surement du au fait qu’il avait moins bu.
- C’est vrai qu’en plus de te protéger j’ai combattu un peu et puis même si je te donne mes armures je sens que toi aussi tu me protège !
- La prochaine fois qu’on va combattre je veux des pommes à la fin !
- Bon… vivement que j’apprenne à manier la flèche absorbante parce que rester caché au fond et canarder les petits c’est pas super fun.
La soirée continua dans de nombreux commentaires sur la journée plus ou moins sérieux et contrôlés jusqu'à que Stryu pose une question existentielle :
- Et demain on fais quoi ?
- On va dans la forêt ou y a plein de pommes !
- Ouais ! paraît que la bas y a des sanglier et des milimulous on va faire des belles rencontres avec tout plein de monstres !
La décision de prendre le chemin de la forêt fut donc adoptée.

Chapitre 3 : La traversée de la forêt

Homme Ours : L’homme Ours était un Osamodas à l’origine de nombreuses légendes parmi les bergers d’Astrub. Ceux-ci déclaraient fréquemment qu’on terrible monstre mi- humain mi-ours les avait attaqué de nuit et avait ravagé leur troupeau. Il s’est avéré que l’homme Ours avait jute mis la main sur un ancien grimoire Osamodas, oublié de tous, expliquant comment invoquer un ours.

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Le jour se lève.
Au loin on peut apercevoir le soleil, encore rougeâtre, entre deux tiges de blé. Les couleurs de l’aurore rivalisent avec celles des céréales, compétition digne de l’arc-en-ciel, festival de teintes. Au loin, provenant de la forêt on entant les oiseaux se réveiller en chantant. Mais tout le monde ne se lève pas en chantant, comme par exemple le groupe qui nous intéresse. Groupe singulier, composé de 5 aventuriers. Ils se réveillent, lutte dure, moins dure que celle d’hier. Hier, ce groupe avait affronté les hordes du donjon des champs, et c’est avec difficulté qu’il se levait ce matin, fourbus de courbatures.
Une fois levés, ils prirent un bref petit-déjeuné, Pommy râla du manque de pommes puis ils se dirigèrent vers la forêt. Elle se dessinait au loin, grande tache verte bordée par les champs. Le soleil frappait, et au fur et à mesure que midi approchait la chaleur se faisait plus pesante, mais la forêt se rapprochait. Une fois sous les arbres, la chaleur fut moins présente, la forêt était fraiche. Nos aventuriers pouvaient respirer. Des champs de blés, le paysage était devenu une nuée d’arbres. Grands, petits, centenaires ou jeunes. Comme dans les champs où l’on trouvait des paysans, dans la forêt l’on trouvait des bûcherons.
Plus coriaces que dans ces mêmes champs, les insectes avaient laissés place à des sangliers, parfois des milimulous, souvent aux prises avec des Astrubiens ou autre personnes de passage. La forêt faisait l’extase de deux personnes dans notre groupe. Pommy, qui voyait avec émerveillement tous les pommiers de la forêt, et de ce fait toute les pommes qu’elle pouvait ramasser. Juninho lui voulait déjà fondre sur les créatures des environs. Une fois que Pommy eu fait le plein de ses fruits préférés la troupe tua un sanglier et le fit rôtir pour le repas, pommes en dessert. Après le repas ils se mirent en quêtes d’un milimulou. Quelques sangliers se mirent en travers de leur chemin mais leur compte était vite réglé. Au bout d’une heure ils attinrent leur objectif. Néanmoins il subsistait un problème auquel nos guerriers en herbe n’avaient pas pensé, les milimulous se déplaçaient en meute. Soudain une idée germa dans la tête de Stryuka :
- On à qu’a en chercher un un peu à l’écart, on l’attire avec un morceau de sanglier et on le tabasse.
- Ouais ! On le tabasse !
- Mais… qui s’occupe de l’attirer avec la viande ? demanda Sada.
On tira à la courte paille et Vénus fut désignée
- Tu pourras toujours de protéger avec tes boucliers au cas ou. Rassura Pommy
- Bonne chance et te fais pas mal ! Lança Juni.
S’avançant prudemment Vénus avisa un milimulou isolé et lui brandit la viande. Lorsque le milimoulu la vit il se mit à courir, Vénus détala et une fois à l’endroit convenu les 4 autres fondirent sur le loup. La stratégie remporte sur tout.
Vers la fin de l’après-midi, alors qu’ils étaient déjà bien enfoncés dans la forêt le groupe aperçut une sorte de caverne. Elle n’était pas loin et ils rentrèrent dedans. La caverne était soumise à une véritable puanteur. L’odeur de cadavres d’aventuriers trop inexpérimentés se mêlait avec une odeur… d’ours.
- Brrr c’est lugubre ici, j’ai peeuur ! Sortons avant qu’il soit trop tard. Se plaignit Vénus.
- Si tu as trop peur je suis là pour te rassurer, viens vers moi je te protégerais. Dit Juni.
- En plus Il fait froiiiid ! cria Stryu.
- Bon… arrêtez de gémir et avancez devant. Lança sèchement Sada.
Soudain ils entendirent un énorme grognement et ils accélérèrent. Sous leurs yeux, se trouvait un homme étrange vêtu de peau de bête et accompagné d’un ours. Mais surtout, un pandawa qui avait surement trop bu se faisait massacré par l’ours. Avant qu’ils aient pu faire quoi que ce soit, le pandawa succomba, c’en était fini.
- Bonjour jeunes gens, je suis l’homme ours et vous êtes ici dans mon antre, vous croyez surement que vous pouvez me vaincre, mais avant de vous ruer sur moi sachez que de nombreux autres ont pensés la même chose avant vous. Mais, comme à son habitude, Juni chargea.
- Pommy avec moi ! on va le soutenir Sada et Stryu chargez vous de la bête nous on s’occupe du mec.
- Pas de problèmes ! il a l’air féroce mais assez bête.
Privé du soutien de sa bête occupé par la cra et l’énutrof l’homme ours n’était pas surpuissant, en fait ce n’était qu’un osa ayant réussi à invoquer un ours, et sous les coups de pression de Juni, ainsi que le bâton de vénus il finit par Succomber, ainsi que sa créature.
Une fois le combat fini, ils récupérèrent les peaux et tout ce qui pouvait se revendre, ainsi qu’un livre mystérieux. Sur ce ils sortirent de la grotte et continuèrent leur chemin vers l’Est. A la fin de la soirée, une fois sortis de la forêt un spectacle s’offrit aux 5 aventuriers, un spectacle tel qu’il n’en avait jamais vu.

Devant eux s’étendait l’immense plaine de Cania à perte de vue.

Chapitre 4 : Les plaines de Cania

Kanigrou : Le kanigrou était un animal très répandu dans les plaines de Cania. Ceux-ci vivaient en meute. Il s’agissait d’un animal au poil jaune, portant un pagne et armé d’une lance. Les Kanigrou était donc une espèce animale ayant développée une forme de société, une sorte d’animal capable de se fabriquer des armes. Bien que primaire cette société n’intéressait pas le moins du mondes les aventuriers des plaines qui chassaient le kanigrou pour sa viande ou bien pour s’entrainer.

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De l’herbe à perte de vue.
Le soleil tape fort.
Ici et là on peut apercevoir des monstres, surtout des porkass.
La troupe pose son campement et va vite dormir, demain sera une grosse journée.
Le soleil se lève, autour du campement la plaine se réveille. Le groupe se lève, prend un petit déjeuner rapide et part arpenter les plaines. Un berger porkass est seul, dommage pour lui, il sera sacrifié sur l’autel de l’entrainement. Plus loin un cavalier, nos amis sont assez agile pour éviter son boulet et à 5 contre 1 il n’a aucune chance. La journée continue comme ça, massacre de porkass. Seconde journée.
Début de la troisième. Lassé notre groupe discute sur la suite des événements :
- Bon, c’est pas que je m’ennui mais j’en ai marre des porkass, si on avançait un peu.
- Pourquoi pas, allons vers le Nord la chaleur sera peu être moins pesante.
La direction du Nord fut prise, chemin tranquille jusqu’à ce que
Notre groupe tomber face à une véritable armée de porkass, venu venger le massacre de leur congénère.
- AAaaaah ils sont beaucoup trop ! s’écrie vénus.
- Mais non ! on va se les faire ! Cria Juninho avant de charger.
Stratégie habituelle mais les flèche de Stryu et les pièces de Sada n’étaient pas assez pour cette horde. Les mots de Pommy commençaient à se faire moins puissant et le bouclier de Vénus était sur le point de casser. Juni quand à lui continuait le combat avec joie. Et à force d’accélérer ses coups de pression et d’épée, certains porkass prirent la fuite et le combat fut gagné de justesse. Un repos fut prit, les pièces et les flèches ramassées, mais tout cela ne fut que de courte durée car nos aventuriers craignaient une seconde vague qui leur serait fatale. Après une heure de marche, nos aventuriers exténués prirent enfin un vrai temps de repos où ils prirent un repas plus qu’attendu. A peine quelques minutes après avoir repris la route une nouvelle rencontre eu lieu, cette fois avec une meute de kanigrou.
- C’est pas possible, cette fois on est cuit ! Se plaignit vivement Vénus.
- Je ne crois pas que le coup du steak marche cette fois. Constata froidement Sada
- Mais ! c’est trop simple ! suffit de provoquer leur chef ! dit Juni. Et comme à son habitude il s’avança sans demander les avis de ses amis.
Juni, s’avance lentement. Le chef de la meute aussi.
Une fois proche l’un de l’autre, les deux duellistes tournent lentement en se jaugeant du regard.
Soudain, le combat commence ! Un coup de griffe droite, parée ! Suivi d’un coup d’épée dévié, la griffe gauche revient, l’épée aussi, coup simultané, les deux adversaires prennent leur distance. Un cours instant. Le combat reprend. Coup de poing, paré, suivi d’un coup de pied non anticipé, souffle coupé un court instant, utilisé pour asséner un coup d’épée qui entaille sérieusement le ventre du kanigrou, mais il ne faiblit pas pour autant. Le combat continu, bientôt une heure, on commence à s’épuiser. Juninho profite d’un moment de fatigue du kanigrou pour lui asséner deux pressions qui l’étourdisse, suivi d’un coup d’épée, cette fois dans la gorge, coup fatal.
Le kanigrou tombe à terre, sa meute le regarde tomber.
Juninho tourne le dos, revient vers ses amis heureux, il vient de livrer le plus beau duel de sa vie.
Mais, contre toute attente, au mieux de partir, la meute est agressive après l’exécution de son chef et charge. La troupe cours, vite, aperçoit un lac, au milieu de ce lac, une maison. Il fuis vers la maison et, l’eau du lac semble repousser les kanigrous, le groupe reprend son souffle er frappe à la porte.

Un vieil énutrof leur ouvre.

Chapitre 5 : Chez le vieil homme.

Dofus : Les dofus étaient les œufs des dragons primordiaux, animaux liés au dieu Osamodas. Ils possédaient chacun des pouvoirs et une apparence spécifique. La légende disait que l’homme qui réunirait les six dofus détiendrait un pouvoir incommensurable.
Malheureusement, l’histoire nous montra les conséquences de ce pouvoir lors de la Grande Catastrophe.

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La porte s’ouvre, un vieil Enutrof apparaît :
- Bonjour jeunes aventuriers, quel enchainement de conséquences vous amène en ce lieu de calme et de tranquillité. Hospice pour les aventuriers perdus. Paradis sur ces plaines.
- Euh… bonjour monsieur, nous étions poursuis par des kanigrous et nous avons trouvé refuge ici, acceptez vous de nous héberger pour la nuit ? répondit Sada
- Vous voyez, j’avais deviné vos intentions, de ce fait claires avant que vous parliez, ici vous trouverez refuges jeunes gens, et je partagerais avec vous le poisson de ce lac, entrez donc dans mon humble demeure.
- Merci m’sieur !
Ils entrèrent. La maison était composée de 3 pièces, une cuisine, une chambre, et un salon. Cette dernière était la plus grande pièce de la maison. Dans le salon, une immense bibliothèque de bois d’orme était le meuble le plus mis en valeur. Dedans se trouvais des centaines de livres, la plupart paraissaient très vieux, beaucoup était relié en cuir.
- Waw ! Votre bibliothèque est superbe monsieur ! S’exclama Vénus.
- Vous avez de magnifiques livres. Continua Stryuka.
- Mouais, moi j’arrive pas à les lire les livres… c’est nul ça. Dit Juninho.
L’homme n’entendait pas car il étai déjà en train de cuisiner du poisson accompagné d’épices, des fines herbes que l’ont pouvait trouver dans les plaines. Pommy le rejoignis.
- Monsieur, y aura des pommes en dessert ?
- Désolé petite mais même si ces fruits sont délicieux bien cuisinés, je n’en ai pas.
- Mais moi j’en ai monsieur !
- Donne les moi petite et je vous les cuisinerais.
En attendant le repas notre groupe se reposait sur de confortables fauteuils disposés dans le salon, un repos largement mérité.
Le repas arriva enfin. Tout le monde se mit à table, et, ne voulant troublé la tranquillité de ces lieux et parce que cela semblait être le volonté de l’autre on mangea en silence. Après le repas, une fois la table débarrassée et la vaisselle effectuée les langues se délièrent.
- Monsieur votre repas était excellent, ça nous change de celui qu’on peine à faire sur un feu de camp, dit Sada
- Oouuuuais ! ça c’est sur que c’était trop bon ! Dit juninho.
- Et puis vous faite trop bien les pommes ! Pommy était heureuse.
- Merci les enfants, asseyez vous donc, je vous ramène un peu de mon alcool maison que je garde pour les visites.
Une fois la bouteille amenées, Sada, Juni et Styuka se servirent, les deux autres filles n’étaient pas tentées.
- Dites nous Monsieur, commença Sada, vu la quantité de livre qui trônent dans votre bibliothèque, je pense que vous devez connaître pas mal d’histoire, voudriez vous nous en conter une ?
- Bien sûr, voulez-vous connaître celle des Dofus ?
- Les Dofus ? Qu’est-ce que c’est ?
Laissez moi vous conter….
"En l'an 12, un dragon du nom de Bolgrot vînt s'installer près d'Amakna, chassé de ses terres par le puissant Ishtar kahn, magicien de l'ordre du Hibou.
Arrivé en terres d'Amakna, il commença à semer le désordre et la destruction. Personne ne pouvait rivaliser avec le dragon. Mais un disciple de Iop plein d'audace, nommé Rykke Errel, partit rencontrer le dragon. Il n'est alors qu'un paysan rêvant de devenir chevalier, mais devant le dragon il se dresse avec vaillance. La réaction de Bolgrot fût surprenante, le dragon s'agenouille devant Rykke et les deux protagonistes finissent par devenir ami.
Les années qui suivirent furent heureuses, et la crainte inspirée par le monstre lors de son arrivée fit place au respect. Le dragon d'une grande sagesse, conseillait et parfois même soignait qui venait lui rendre visite. Il était apprécié et tous oublièrent qu'en quelques éternuements il pouvait réduire à néant le plus grand des châteaux.
Rykke rendait souvent visite au dragon, et la compagnie de celui-ci lui était fort plaisante. Le jour de sa dix neuvième année, lors de la fête donnée en son honneur, Rykke rencontra la douce et charmante Helséphine, une disciple de Iop utilisant ses dons pour embellir sa voix. Leurs regards se croisèrent et tout de suite ils se plurent.
Le jeune Rykke, fier et heureux présenta son aimée à son ami, voulant que ce dernier s'émeuve tout comme lui de sa voix magnifique. Ce qui fut au départ une intention louable s'avoua être en vérité une erreur formidable. Au premier chant d'Helséphine, le dragon devint fou. Qui l'eut cru, fou d'amour. Son amour pour Rykke se transforma en haine jalouse, et les visites de ce dernier, se terminant souvent par des querelles, se firent rares.

C'est alors qu'Helséphine, triste de cette amitié rompue, décida de parler à Bolgrot. A peine l'eut-il vu, se tenant chantante devant sa caverne, qu'il reprit verve et vigueur. De cette visite il comprit, sans qu'un mot ne fut dit, qu'il l'aimait. Comment se pouvait-il ? Qu'un dragon vieux comme l'est le monde tombe fou d'amour d'une humaine, fusse-t'elle magicienne.
Honteux et rageur, il tua Helséphine, souhaitant ainsi oublier ses erreurs. Mais la douleur ne se fit que plus grande, et la folie prit la place de la sagesse. Il brûla des villages, tuant hommes, femmes et enfants sur son passage, maudissant ces êtres, cause de son tourment. Bolgrot prit goût au sang, lui qui fut sans doute des dragons le plus charmant. Il avait faim d'humain, et plus que de tout autre, faim de Rykke Errel, qui lui avait présenté cette créature enchanteresse.
Ce dernier ne comprit que trop tard la folie de Bolgrot, et, espérant retrouver sa compagne, il prit la route du repaire du monstre. Il pouvait voir au loin les ravages qu'il causait. Il voyait la fumée, les demeures calcinées. Son coeur était triste de voir ainsi périr son peuple, mais son véritable malheur tomba lorsqu'il trouva le corps de son amour. Longtemps il pleura, quant à son tour la folie le gagna, folie que d'autres prirent pour courage.
Il prit des armes dans la caverne, au milieu des trésors, le choix fut rude, mais il s'arrêta sur une armure d'or, finement gravée, incrustée de joyaux. D'une lance runique il s'arma, protégeant son porteur contre le feu. Cette arme avait était forgée par le maître magicien de l'ordre du Hibou. Un casque rayonnant de mille éclats,

prison fantastique d'arc en ciel, ornait son crâne maintenant intouchable. Grâce aux bottes il retrouva instantanément le dragon et lorsqu'il se présenta devant lui ce dernier fut séduit. Séduit par l'idée d'un duel honorable avec son rival.
Ces objets, portés, donnaient à Rykke une chance d'abattre le mal. Les deux adversaires autrefois amis se toisèrent, comme connaissant l'issue du combat. Et sans mot dire ils chargèrent l'un sur l'autre. La bataille fit rage, et Rykke Errel, maniant sa lance comme un guerrier entrainé avait bien l'avantage. Le dragon presque mort s'élança dans les airs suivi de Rykke qui avait bien l'intention de finir son ouvrage. C'est alors que ce dernier comprit qu'un dragon virevoltant est un bien pire ennemi...
Et l'on vit du ciel, comme une étoile filante, un dragon et un homme à l'armure brillante tomber, se heurter, ricocher et mourir sur les cimes des montagnes. C'en était fait de Rykke Errel, le paysan devenu chevalier et de Bolgrot le dragon tueur d'amis. Personne ne retrouva les corps, et l'on dit que souvent dans le ciel, l'on entend les chants d'Helséphine couvrant cris et hurlements d'une lutte sans gagnant.
Par la suite, des paysans explorèrent la caverne du dragon et trouvèrent de nombreux oeufs de couleurs différentes, qu'ils appelèrent Dofus. Mesurant le danger d'une telle trouvaille, les oeufs étant indestructibles, ils décidèrent de les cacher et les confièrent aux plus grands magiciens de l'époque.

Les Dofus ! Mais que sont-ils en réalité, comment les trouver ?
Tout d’abord, intéressons nous aux dragons qui les engendrent.
Les dragons sont à l'origine du Monde des Douzes. L'histoire débute avec les trois Dragons Divins, fils d'Osamodas : Hélioboros le Dragon du Feu Blanc, Ouronigride le Dragon du Feu Noir et Spiritia surnommé "le Chatoyant", le Dragon Multicolore. Les dragons blanc et noir, usant de leurs pouvoirs, réussirent à former une masse d'énergie ; Spiritia par l'action d'Osamodas, ajoutera son energie pour terminer la création du Monde de Douzes.
De cette puissance, dix autres Dragons naquîrent, d'abord trois Dragons Blancs guidés par l'énergie de Hélioboros :
Dardondakal le Sage, le dragon qui engendrera le Dofus Ivoire et qui sera éliminé par Hyrkul.
Croulaklakoss.
Gresgaoulian.
Puis trois Dragons Noirs attisés par le pouvoir de Ouronigride :
Grougalorasalar le Fuligineux, dragon qui mettra au monde le Dofus Ebène.
Gargoylone.
Celui dont on tait le nom, qui réalisera un pacte avec Djaul pour prendre le contrôle d'un jeune guerrier du nom de Lukryh pour devenir Hyrkul le Tendancieux.
Et enfin, l'énergie de Spiritia formera les quatre Dragons Élémentaires :
Aerafal le Dragon de l'Air, qui engendrera le Dofus Emeraude.
Aguabrial le Dragon de l'Eau, qui créera le Dofus Turquoise après avoir été piégé par Djaul, mais le plan de ce dernier sera découvert et il naîtra du Dofus le dragon
nommé Bolgrot.

Ignemikal le Dragon du Feu, qui sera à l'origine du Dofus Pourpre.
Terrakourial le Dragon de la Terre, qui accouchera du Dofus Ocre.
Les dragons engendrent les Dofus lorsqu'ils éprouvent une forte émotion amoureuse envers un être (humain, dragon ou autres), ces sentiments ne sont pas comparables avec ce qu'un humain peut ressentir. Après avoir accouché d'un Dofus, qui est la traduction de "oeuf de dragon" dans la langue de ces derniers, il est de coutume que le dragon offre son Dofus à son aimée. C'est cette coutume qui a poussé Djaul à créer une splendide femme grâce à de l'eau de pluie pour tromper Aguabrial afin de lui voler l'oeuf qu'il mettra au monde quelque temps après. On peut d'ailleurs imaginer que Bolgrot a réalisé la même chose en voyant Helsephine puisqu'après la mort du dragon, six Dofus ont été retrouvés dans sa caverne.

Revenons à la question première. Que sont les Dofus !

Le Dofus ébène est sombre comme les ténèbres, dur comme le roc, Grougalorasalar le Dragon Noir a créé le Dofus Ebène pour lui tenir compagnie. Il avait simplement oublié qu'un oeuf, aussi magique fut-il, ne parle pas. Nous nes savons pas quel et son gardien et quel pouvoir ce Dofus confère.


Aussi vert qu'un Tofu malade, le Dofus Emeraude fut créé par Aerafal, le Dragon de l'Air. Pour créer quelque chose d'aussi vert, il devait avoir le mal de l'air. Un comble, non ? Il confère à son porteur plus de vitalité, il est gardé par le Dark Vlad.

Si sa blancheur n'a pas d'égale, c'est que Dardondakal le Dragon blanc, blanchit le Dofus Ivoire à grands coups d'haleine chaque matin (un vieux truc que lui a refilé sa grand-mère Dragon).. Ses pouvoir son inconnu de même que son gardien.


La Dofus Ocre a été créé par Terrakourial, le Dragon de la Terre, ce Dofus concentre de grands pouvoirs à ne pas mettre entre toutes les mains... Ni entre tous les pieds d'ailleurs. Son porteur obtient plus d’attaque, on dit qu’Otomaï le garde Jalousement mais acceptera de le donner à un aventurier méritant.


C'est le Dragon du Feu Ignemikhal qui créa le Dofus Pourpre, un oeuf dont le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il sent le soufre. Il confère plus de dommage à son porteur qui devra vaincre le Minotor pour l’obtenir.



Le Dofus Turquoise fut créé par Aguabrial, le Dragon de l'Eau. Quand on y pense, c'est fou ce qu'un Dragon peut faire avec de l'eau... Son porteur aura plus de coups critiques, il aura à combattre le dragon cochon ou le chêne mou, on ne sait pas exactement lequel de ces deux monstres le conserve.

Il existe aussi de faux Dofus mais je suis trop fatigué, bonne nuit chers aventuriers.

Chapitre 6 : La traversée des plaines

Plaines de Cania : Autrefois Cania était une immense plaine. La chaleur y était déjà écrasante mais devant vous se dressait un océan d’herbe et de verdure. Les Grandes Montagnes étaient déjà présentes mais alors inhabitées car inexplorées. Dans la forêt composée d’immenses arbres, près de ces montagnes, vivaient les brigandins, créateurs des fées d’artifices et inventeurs d’un engin de transport volant. Si les kanigrous vivaient principalement dans les plaines. Près des montagnes et des rocheuses vivaient les craqueleurs des plaines, variante du craqueleur vivant dans les montagnes d’Amakna, actuelles montagnes d’Astirna. Depuis la Grande Catastrophe Cania n’est plus qu’un désert aride et inhabitable.

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On était en Juinsidor.
Il faisait chaud.
Bien sûr, en Juinsidor, il fait chaud partout, sauf sur Frigost. Mais sur Otomaï ou Moon, on va s'abriter dans la forêt, dans une ville, on va tranquillement rester à l'intérieur ou à la taverne du coin. Mais, même si nos aventuriers auraient bien aimés être à la taverne, il se trouvait dans les plaines de cania.
Ici, ni arbres ni bâtiments, seulement de la terre sèche et de l’herbe à perte de vue et au loin, les montagnes.
Et dans les plaines de cania le soleil se faisait sentir... beaucoup trop.
Notre groupe était parti de la maison le matin, saluant le vieil énutrof, heureux d'entreprendre un voyage vers un endroit qu'il leur avait conseillé. En effet, après lui avoir demandé quel endroit ils devraient visiter dans ces plaines, l'énutrof leur avait conseillé d'aller se faire la main dans le donjon Blop. C'est ainsi que notre groupe avait entrepris un voyage jusqu'à l'autre bout des plaines de cania, en plein mois de juinsidor. Le matin, la discussion allait bon train, mais, une fois la langue pâteuse et la gorge sèche, tout était silencieux mis à part quelques plaintes récurrentes sur la fatigue et la chaleur. Une fois que le soleil entama sa descente le camp fut monté, le groupe prit un repas rapide et le sommeil vint vite.
Et les jours passaient.
Le 15 juinsidor, vers la fin de la matinée, notre groupe arriva près des montagnes.
Les craqueleurs des plaines étaient pacifiques tout se passait bien.
Tout ce passait bien… jusqu’à ce qu’un craqueleur devenu fou et agressif leur fonce dessus. Voyant cela, Juni poussa un cri de joie et se rua sur lui, bientôt suivi de tous ses compagnons, le craqueleur ne fit pas long feu et Sada jubila devant les pierres qu’il pouvait extirper. Peu après ils virent apparaître un écaflip assez étrange qui marchait en zigzaguant.
- Weeeeeesh ! Zalut les mecs ! J’vois vous avez réglé son compte aux gros crak’ ! Z’êtes balèzes. Vous savez, je voulais juste être gentil avec lui au début moi. J’vous explique :
Ici ! C’est les plaines de cania de l’herbe partout et gorgée de soleil ! Alors si t’en prend une touffe, que tu la roule, que tu l’allumes et que tu fûmes cette touffe. Oulalala tu pars au paradis ! C’est de la bonne herbe j’vous dit. Donc j’étais tranquille en train de fumer ma dose une bière à la main quand j’ai vu le gros truc de pierre s’approcher de moi. Par gentillesse j’ai voulu lui faire gouter mais il s’est énervé l’machin.
- Hum… intéressant, mais sinon, vous allez quelque part ?
- Weeeeeeesh ! j’vais vers le village des brigandins, ces saletés de bontariens l’ont capturé alors je vais le reprendre, paraît que ce qu’il y a dans les fées d’artifices se fume super bien en plus !
- Ah… donc vous profitez de la guerre pour faire du trafic de drogue ?
- Non ! J’fais pas de trafic ! J’en prends que pour moi !
L’étrange personnage continua donc le chemin avec eux.
Quelques jours passent et nos aventuriers arrivent dans une forêt aux arbres immenses et, une fois arrivé près du village des brigandins l’écaflip dit au revoir à notre groupe.
- Il était spécial mais ça avait l’air d’un bon gas, dit Juni.
- Mouais, enfin s’il continue comme ça il va pas vivre longtemps, continua Sada.
- Dites plutôt qu’il est complètement fou ! rajouta Pommy, je préfère largement manger des pommes que fumer et boire.
On arrive au 21 Juinsidor.
Dans la forêt il fait moins chaud, le soir l’atmosphère est plus détendue.
Sada, Pommy et Stryu parlent au coin du feu. Juninho et Vénus, eux, parlent un peu à l’écart.
- Tu sais, commença Juni, à chaque solstice un événement important se passe dans ma vie et une nouvelle aire commence. Il y a quelques semaines, je ne savais pas du tout ce qu’il m’arriverait aujourd’hui maintenant, et depuis quelques jours je le sais.
- Juni, dis-moi ce que tu veux me dire, je le sais aussi. J'ai envie de l'entendre.
- Je t’aime Vénus, mon cœur ne bat plus que pour toi.
- Jun’ ….moi aussi.
- Une fois que nous aurons fini le donjon Blop, partons pour Bonta… et marions nous. Je veux que tu sois ma femme, passons notre vie ensemble.
- Passons la ensemble.

Et ils s’embrassèrent, longtemps, ils se réembrassèrent. Et passèrent la nuit ensemble sous les étoiles.

Chapitre 7 : Le donjon blop.

Blop : Les blops étaient une race de monstres dont le corps était fait de gelée. Ils se divisaient en quatre groupes de couleur, chacun dirigé par un roi. Seuls les blops et les biblops vivaient en liberté dans les plaines de Cania. Les autres espèces de blop vivaient dans leur donjon. Les blopigons avait une apparence de champignons. Les Tronkoblop ressemblait à de grands troncs verts allongés et surmontés de bouts de gelées. Enfin les gloutoblops pouvaient vous avaler tout entier, s’ensuivait alors une longue digestion.
Heureusement la victime était étouffée par la gelée bien avant de souffrir des sucs gastriques du monstre.
Tout en haut de la hiérarchie des blop se trouvait le blop multicolore royal dont je vous reparlerais dans un autre article.

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Après avoir parcouru les plaines de Cania durant un peu plus de deux semaines ils y étaient enfin.
Devant eux se dressait le donjon Blop. Ils montèrent l’escalier pour arriver dans l’antichambre du donjon. Aussitôt leurs oreilles furent assaillies par de nombreux cris répétitifs :
-NUNU 32 CHERCH GRP
-CHERCHE GROUP FOIRE PA CHALL
- RECRUTE DJ NO NOOB
Voulant conserver leurs tympans nos guerriers intrépides passèrent vite la salle, parlèrent à bibiblop et rentrèrent dans le donjon.
- Tien, je les connaissais pas ceux-là, dit Pommy en montrant un blopignon.
- C’est pas grave, ils ont pas l’air bien méchant. Répondit Juninho.
- Fais quand même attention Jun’
- De toute façon je sais que tu es là pour me protéger chérie.
- Regardez, y en a un autre bizarre tout fin. Dis Sada.
- Pas grave non plus. A l’assaut !
Les nouveaux monstres changeaient de la routine. Notre groupe n’était pas déçu de son voyage pour ce donjon exotique. Après un peu de temps, ils aperçurent un autre monstre, plus gros.
- Celui-là à l’air plus coriace. Remarqua Stryu.
- Eh ! C’est pas l’écaflip junky là-bas ? S’exclama Pommy.
EEEENZIOOOOOOOO !
L’écaflip se retourna pour leur faire un signe de la main et dans la seconde suivante il fut avalé par l’énorme monstre qui grossit un peu plus.
- Vous avez vu ça ! Cette fois je pense que mes boucliers ne suffiront pas !
- Alors c’est moi qui te protégerais mon amour.
- Fais attention à bien garder tes distances tout de même.
- Je pense savoir comment procéder. Mon grand-père m’a dit un jour que si je me concentre très fort je peux créer une sorte de faille au sol, ça s’appelle épée de Iop.
- Couvrez-moi le temps que je réussisse.
Ses compagnons se mirent autour de Juninho et canardèrent le gloutoblop avec leurs sorts de distances. Le Iop était en transe et ne bougerais pas avant de réussir à lancer son sort, Sada lança des maladresse et Stryu envoya ses flèches cinglantes. Néanmoins, le monstre se rapprochait de plus en plus. Il n’était plus qu’à quelques mètres lorsque Juninho cria :
-EPEE DE IOP !!
Juste après cette incantation, plusieurs épées sortirent du sol et formèrent une croix, achevant le gloutoblop. Le Iop était essoufflé, ses amis attendirent qu’il reprenne son souffle. Peu après les aventuriers virent un autre de ces monstres accompagné de cinq de ces créatures longilignes.
- Hier j’ai lu dans mon manuel crâ que si je rajoutais une incantation à mes flèches elles pouvaient voler de la vie utilisant la force du vent, et je crois que les Tronko craignent ça.
Elle le fit et les longs blop moururent vite, Juninho s’occupa du glouto et les autres des deux blops fuyards.
Le donjon se passait bien.
Seulement, ils arrivèrent devant un groupe avec 4 gloutoblops.
- Bon, je vais faire en sorte que mes épées en atteignent plusieurs, Vénus, aveugle ceux qui s’approchent d’un peu trop près, Stryu et Sada, restez éloigné.
- Ouais, moi je les prendrais de côté.
Juni tua les petits monstres avec ses épées, deux gloutoblops furent avalés par leurs confrères. Ceux ci passèrent par le côté gauche de la salle. Sada décida d’avancer vers la droite pour rester à couvert. Seulement, un des gloutoblop qui se déplaçait plus vite que l’autre décida de rebrousser chemin et de prendre l’énutrof en chasse. Sada devait tuer le monstre avant que celui-ci n’arrive et il ne pouvait bénéficier d’aucune aide. Il se concentra, sa seule idée était d’infliger de nombreuses blessures à l’ennemi. Le gloutoblop avançait inexorablement vers l’énutrof, annonçant une mort proche. Et, alors qu’il n’était qu’à quelques centimètres de celui-ci, Sada invoqua une énorme pelle qui traversa la créature et fit un trou dans le sol. Il avait utilisé sa pelle massacrante.
A peine ce groupe était-il achevé que nos aventuriers en virent un composé d’encore quatre de ces monstres et quatre tronkoblop.
- Comme ils sont assez resserrés je vais essayer d’agrandir ma glyphe et de faire en sorte qu’elle inflige plus de blessure, puis j’en ferais une pour les ralentir. Dis vénus.
Elle réussit et cela aida grandement à tuer les monstre, la salle fut achevée sans peur et sans dommage.
Ils arrivèrent devant une salle où ils devaient faire un choix entre quatre immenses portes.


Chapitre 8 : Le donjon blop partie II

Blop multicolore royal : Le blop multicolore royal était le souverain de tous les blops. Il était à l’origine de tous les blops. Fait de gelée il se reconstituait souvent après les combats ce qui permettait a de nombreux aventuriers de l’affronter chaque jour. C’est lui qui fabriquait les blop royaux à partir de sa gelée et eux mêmes engendraient les blops inférieurs. Les blops eux même engendraient les biblops. Cette parthénogenèse constante et à tous les niveaux faisait que les blops étaient sans cesse tués mais en constante augmentation démographique.
Si quelqu’un avait un jour eu l’idée de faire cuire la gelée du blop multicolore royal afin de la manger l’espèce blop se serait éteinte en à peine quelques semaines.

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4 portes, 4 chemins, 4 rois.
Et entre ces 4 portes, un seul choix.
Et entre ces portes, 5 aventuriers.
- On va où ?
- J’sais pas, ça vous dirait l’indigo ?
- Mais je vais pas le taper moi après ! Se plaint Sada
- On va choisir au hasard, on divise en deux groupes, on tire à pile ou face, on retire à pile ou face les portes sélectionnées et on prend celle qui a été tiré.
-Euh… j’ai rien compris… dit Juni
- C’est pas grave tu verras bien.
Le blop griotte royal fut choisi, et les aventuriers passèrent la porte.
-Bon, alors Pommy tu vas avec Juninho pour le soigner pendant qu’il se bat avec le blop royal, Vénus tu te téléporte et tu tues les autres monstres, moi et Stryuka on vous assure des tirs de couvert.
- Ok, c’est parti !
Juni, courut vers le blop royal tout en lui lançant des épées de Iop, puis, une fois au corps à corps, lui assénât de nombreux coups d’épées pendant que Vénus tuait les autres à coups de bâton, ne ressentant rien grâce à son bouclier. Pommy soignait Juni qui subissait les attaques du roi. Enfin, les deux autres mitraillaient les créatures s’approchant d’un peu trop près.
- Mon épée rentre dedans comme dans de la gelée !
- Mais c’est de la gelée idiot de Iop
- Eeeeh, Juni est pas idiot !
- Ouais bah ça va.
- Bon, si on finissait ce combat ?
Tous les monstres furent tués rapidement et nos aventuriers arrivèrent dans une salle vide, où se rejoignaient tous les aventuriers ayant tués les rois. Un sadida les vit et s’approcha.
- Bonsoir, je me nomme Star-Blade, je vois que vous êtes plusieurs et je me demandais si vous voudriez que nous allions ensemble tuer le blop multicolore royal.
- Le blop multicolore royal ?
- Oui, c’est le souverain de tous les blops, il est accompagné des quatres autres rois.
- Mais, il doit être coriace ?
- Nous sommes 6, cherchons encore 2 personnes et le combat sera équitable.
Parmi tous les aventuriers présents dans la salle, un sacrieur et une pandalette les rejoignirent.
-Bonjour, je me nomme Divine-Ophyde, bizarrement je n’aime pas trop l’alcool et je manie l’élément eau.
- Salut ! Moi c’est Exiler, mais appelez moi Exi ! J’suis agile, et j’ai des bonnes dagues !
Après cette présentation, ils partirent donc affronter le blop multicolore et sa suite.
Star pris la parole :
-Bon, alors moi et Juni on va engager le blop multicolore au corps à corps, Ophyde et Sada vous vous occupez du griotte, Stryu et Exiler du reinette, Pommy et Vénus, vous vous occupez de l’indigo. Les premiers qui ont fini leur blop s’occupent du coco.
Ok ça marchent.
La technique était bien rodée, tous finirent le combat épuisés, Juni et Star plus blessés que les autres mais Pommy remédia à cela.
Notre groupe dit au revoir à ses compagnons du combat et alla installer son campement un peu à l’écart du donjon.
Ils étaient sur le chemin lorsque qu’ils entendirent Star-Blade courir en criant pour qu’ils l’attendent, il arriva près d’eux totalement essoufflé.
-Merci… j’aimerais savoir si vous avez une place… pour moi... dans votre... groupe... j’aimerais vous rejoindre.
- Mais bien sur !
Et le groupe, ainsi agrandit installa son campement.

Chapitre 9 : Le chemin jusqu’à Bonta.

Maitre bolet : Beaucoup de rumeurs circulaient quant à l’origine du maitre bolet. Certaines affirmaient qu’il s’agissait d’un paysan semant le trouble dans les champs afin de s’accaparer toutes les récoltes. Cette hypothèse est peu probable car le maitre bolet avait une trop grande maitrise de l’épée pour n’être qu’un simple paysan, de plus cela n’empêchait en aucun cas les champs d’être surexploités par de nombreuses personnes. Une seconde hypothèse affirme que le maitre bolet serait une création d’Otomaï née d’une expérience sur les champs champs s’étant échappée de l’île avant d’échouer dans les champs de Cania. Otomaï nia toujours avoir fait des expériences sur les champs champs même après avoir perdu toute crédibilité lors du vol de son dofus.
Une troisième hypothèse, la plus probable est que le maitre bolet ai été un maitre d’arme s’étant isolé dans les champs de Cania et ayant décidé de défendre l’écosystème champêtre. Il se serait alors déguisé en bolet lors de ses actions et les survivants affirmaient s’être battus contre un « maitre bolet ». Un fait rarement rapporté par ces mêmes survivants était que le maitre bolet demandait toujours à ses victimes de résoudre une énigme avant d’attaquer.

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Chapitre 9 : Le chemin vers Bonta

Le jour se lève.
Un journée fraiche, pas trop de soleil, idéale.
Un groupe de 6 aventuriers se réveille.
Petit déjeuner silencieux, le réveil prend du temps.
Ils reprennent leur route, depuis quelques jours, ils suivent le chemin pavé jusqu'à Bonta.
Le paysage est morne, les plaines sont sèches.
Début d’après-midi, changement de paysage, ils sont devant les champs de Cania, des céréales à perte de vue, quelques paysans travailleurs et au loin, perdu au milieu de ces nombreuses tiges, l’atelier.
- Regardez ! Un énorme champ.
- La nature, telle qu’elle est ici nous montre sa splendeur.
- Moi j’men fous y a jamais de pommes dans les champs.
- Et moi tant que je suis près de Juni le paysage m’importe peu !
La marche continue, mais devant eux se dresse un homme étrange.
- On ne passe pas, aventuriers.
- Ah bon, et il va nous arriver quoi sinon ?
- Répondez à mon énigme et vous aurez la vie sauve, échouez et vous servirez de pâture à mes champs champs, je suis le maitre bolet, et ici, personne ne peut me vaincre.
- Tu vas voir, j’vais t’en donner des énigmes moi ! dit Juni avant de foncer.
- Vas-y ! écrase le chéri !
Juninho engagea le maître bolet, mais celui-ci était surtout un maitre d’armes, et il se défendait très bien à l’épée. D’ailleurs, il ne faisait que parer les coups de Juni, comme s’il se retenait.
- Jeune iop, arrêtez donc, vous voyez bien que vous n’êtes pas de taille face à moi, posez vous et écoutez mon énigme.
- Jamais !
Juninho redoubla de vitesse, et chargea sa puissance, il se concentra et multiplia ses coups, ils frappaient si vite qu’il fit une touche, il entailla le maitre bolet à la jambe gauche.
- Vous l’aurez voulu, je me vois dans l’obligation de vous frapper.
- Essais donc ! Parle moins et frappe plus !
Le maitre bolet laissa sa lame se déchainer, et,voyant que leur ami était en danger, Sada et Vénus commencèrent à approcher le monstre.
- Ne m’aidez pas, c’est mon combat, c’est ma gloire !
On aurait dit que les deux combattants dansaient, ils sautaient, volaient, couraient quand ils se séparaient, et leurs épées virevoltaient. Ils étaient aussi musiciens, car le son des épées s’entrechoquant à cette vitesse était comme une musique, la musique de la mort, la musique de la gloire.
Et le combat durait, aucun ne faiblissait.
La nuit tombait.
Et le combat durait, les spectateurs s’endormirent, et le matin, au réveil, le combat faisait toujours place.
Juninho était comme en transe, ne ressentant pas la fatigue ni la douleur.
Soudain, comme si cela relevait d’une simplicité enfantine, il para un coup d’épée, frappa le genou gauche affaiblit avec un coup de pied, suivi d’un coup sous le menton, et profita de cet infime temps de distraction pour enfoncer l’épée dans l’abdomen de son ennemi.
Tout avait duré une seconde. Un action rapide, furtive.
Avant de mourir, le maitre bolet eu ces dernières paroles :
- Bravo jeune Iop, vous m’avez fait livrer le combat de ma vie, il m’a mené à la plus belle mort que je pouvais avoir.
Après ces paroles, il lui confia son sabre, une lame pure porteuse de mort.
Juninho dormit, et nos aventuriers continuèrent leur route.
Deux jours plus tard, se dressait devant eux la cité de Bonta.

Chapitre 10 : Bonta la grande

« The dark night » : Le chevalier noir du nom de « The dark night » était un brâkmarien vouant une haine pour Bonta car…
Il avait mis la main sur une technologie extrêmement puissante du nom de « tourmenteur de ténèbres » l’origine de cette arme et le passé du terroriste reste peu connu car l’arme fut détruite lors de sa mort suite… Si ce terroriste est encore connu aujourd’hui c’est pour être à l’origine du premier événement qui engendra la période Pré-Catastrophique et pour être l’auteur du plus grand attentat du monde des 12 qui fit près de 50 000 morts.

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Devant eux se dressaient la majestueuse cité de Bonta.
La porte Sud était immense, taillée dans le granite et elle imposait le respect.
Par cette porte passait un flot continu de voyageurs, de guerriers et de marchands.
Les rues de la ville étaient larges, son pavé pur et lisse, et de tous coté on pouvait apercevoir des marchands et, dans une plus grande mesure, des hôtels de ventes.
Après avoir marché un certains temps dans la cité ils arrivèrent sur une place où se dressait une immense affiche.
Venez découvrir ce Vandanor 27 Fraouctor à 11h une magnifique pièce de théâtre narrant les aventures épiques de Ryke-Erel face au terrible Bolgrot.
Pour cette grande occasion l’arène sera aménagée en un immense amphithéâtre de 50 000 places.
« Ca à l’air trop bien ! dit Vénus. Il faut qu’on y aille !
Le groupe se mit d’accord.
On était le 26, ils prirent une chambre à la taverne Alakarte et se reposèrent enfin dans un vrai lit.
Sommeil mérité mais dur réveil, car tous furent réveillés à 6h du matin par le brouaha de la ville.
Ils se réparèrent et se dirigèrent vers l’arène, la représentation était prévue à 11h.
Ils arrivèrent à 10h, l’arène était déjà bien remplie mais ils trouvèrent de bonnes places. Assez proches de la sortie.
La ponctualité était de mise, à 11h précise les trois coups de bâton frappèrent le sol et le rideau s’ouvrit.
Il laissa place à un énorme nuage de fumée.
Une fois celui-ci dissipé un chevalier noir apparût.
- Je n’aime pas beaucoup ça, dit Sada, et si on partait.
- Il a raison, ça sent le coup fourré, renchérit Star.
Et pendant qu’ils prenaient le chemin de la sortie, ils purent entendre le discours du chevalier noir.
« J’imagine, chers bontariens, que vous ne vous attendiez pas à cela hein ! Vous étiez juste venus voir une pièce de théâtre racontant les beaux exploits d’un Iop qui terrassa un dragon il y a très longtemps, une belle histoire qui se finit d’ailleurs par la découverte des Dofus.
MALHEUREUSEMENT ! Vous allez tous mourir.
Et non ! Il est trop tard pour fuir ! »
Et au moment où il prononçait ces mots les portes de l’arène se refermèrent.
Heureusement, nos aventuriers avaient déjà passés là porte mais la voix du chevalier portait en dehors de l’édifice.
Voyant toute possibilité de fuite impossible, un groupe de iops fonça sur l’étrange personnage mais avant d’avoir fini leur course ils furent réduits à l’état de squelette.
« Admirez ! Mesdames et messieurs, la puissance du tourmenteur des ténèbres !
Il ne s’agit pas de la vulgaire babiole que vous pouvez acheter trois sous au bricoleur du coin, Il s’agit du plus puissant des cinq tourmenteurs originels ! Cette arme déverse une onde magique puissante qui vous fait passer de vie à trépas. Dans mon extrême gratitude, je vous laisse 5 minutes pour faire vos adieux. Et le meilleur dans tout ce carnage, c’est que moi, UN SEUL brâkmarien, j’aurais tué des dizaines de milliers de personnes sur l’autel de la guerre en quelques minutes à peine. »
N’en ayant que trop entendu, notre groupe décida de partir vers la milice, le seul endroit qui pourrait être sûr dans quelques instants. Et tandis qu’ils étaient sur leur chemin, dépités, ils entendirent le cri d’agonie d’un peu moins de 50 000 personnes.
La milice était pleine à craquer, ils prirent un peu de repos et sur le chemin de l’auberge, Le Bont’info, journal principal de la cité, sortait déjà son édition du soir et faisait ses gros titres sur les événements de l’arène.
Aujourd’hui à 11h, dans l’arène de notre grande cité, un événement tragique s’est produit. Alors que notre intendant avait mis sur pied un agencement spécial de l’arène pour qu’un maximum de gens puisse profiter d’une pièce de théâtre, un Brâkmarien déjà repéré sous le nom de « The Dark Night » a engendré un terrible massacre. On estime de nombre de victime à 48 000, certaines ayant pu prendre la fuite. Une cellule psychologique a été mise en place pour les rescapés et les familles de victimes.
Cet acte est impardonnable et nos dirigeants envisagent des représailles contre Brâkmar et metentt la tête de ce monstre au prix de 5 millions de kamas.
Nous avons appris que le roi d’Amakna, Allister avait envoyé ses vœux de courage à notre cité tout en demandant le nombre de touristes neutre tués.
« Vous avez vu ! Sa tête est à 5 millions de kamas ! Si nous arrivons à le livrer à Bonta non seulement ses crimes s’arrêteront et seront punis, mais en plus à nous les kamas ! »
La nuit porte conseil, et c’est le matin suivant que la décision fut prise.
Sada leur dit qu’il devait se rendre à la bibliothèque d’Amakna pour consulter les archives qui y était contenu, les plus grandes du monde.
Afin d’éviter un trajet interminable, notre groupe pris le zaap après avoir acheté quelques équipements grâce à leur argent gagné durant le voyage.

Chapitre 11 : Amakna

Forêt maléfique : La forêt maléfique était aussi appelée « labyrinthe du dark Vlad ». La forêt était si dense qu’une fois à l’intérieur on ne voyait plus la lumière du jour, mis à part dans une petite clairière où trônait un Orme. La forêt était infestée d’araknes, dont certaines vraiment grosses (appelées araknes majeures), de chafers de toute sorte, de quelques bwork et de quelques Oni, dont le plus célèbre était le criminel « Musha l’Oni ».
La forêt maléfique était située au sud de la forêt d’Amakna, actuelle forêt d’Elleriel.

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La zaap du village était bondé, de nombreux aventuriers y faisaient leur commerce ou bien leur recrutement. Un peu à l’Est se trouvait le kanojedo, et entre les deux un champ de bataille dont les affrontements n’arrêtaient pas depuis les événements d’hier. Ils se rendirent à la bibliothèque, mais l’énutrof préféra y chercher seul ses renseignements.
Ses amis l’attendirent et c’est épuisé qu’il réapparut.
« C’est immense ! Je pense que je vais en avoir pour plus longtemps que prévu !
- Combien de temps ?
- Je ne sais pas… quelques jours je dirait
Le groupe réserva des chambres à la taverne, y mangea et ils s’endormirent.
Avant que tout le monde ne se réveille, l’énutrof était déjà repartit, le reste du groupe passa sa journée à se renseigner à la taverne mais rien de concret n’en ressortit.
Ils s’inquiétèrent le soir de ne pas voir revenir leur ami et allèrent le chercher.
Celui-ci était obnubilé par ses recherches et ne voulu pas rentrer, après lui avoir donner de quoi manger ses amis reprirent la direction de la taverne.
Les jours passaient, ils étaient longs. Sada dormait peu, il dormait sur place et mangeait ce que ses amis lui apportaient. Puis une semaine, pour s’occuper ils décidèrent chacun d’aller s’entrainer dans leur temple de classe respectif, afin d’être prêt durant la rencontre avec « The Dark Night », ils y apprirent chacun leur sort de classe.
Le mois d’Octollard approchait et tous rendirent visite à l’énutrof pour prendre de ses nouvelles.
Il ne parlait pas beaucoup, Juninho et Vénus désirèrent s’entretenir avec lui.
« Sada, nous allons nous marier le 17 Novamaire et on aimerait que tu sois présent.
- Hmmm ? ah… j’y serais.
- Merci. »
Pendant que l’énutrof continuait de chercher, les autres décidèrent de s’entrainer autre part qu’au temple de classe et décimèrent de nombreux montres dans tous le monde des douze, grâce aux zaaps, s’absentant parfois plusieurs jours.
Et le 15 Novamaire arriva de nombreuses personnes étaient présentes et lorsque Sada arriva à son tour, il était maigre et épuisé. Les mariés étaient en tenue, Star était le témoin de Juni et Stryuka la demoiselle d’honneur de Vénus.
Le prêtre commença son discours.
« Mes chers amis ! Nous sommes réunis aujourd’hui puis célébrer l’union de deux êtres !
Juninho, le iop guerrier, et Vénus la fécatte intelligente, puisse l’un protéger l’autre.
Leur amour, forgé par le temps et les aventures, ici sera scellé à jamais, et leurs âmes fusionneront. Espérons que cela durent longtemps après leur mort, mais surtout, longtemps avant.
C’est ainsi, que je vous déclare mari et femme. »
L’assemblé poussa un hourra tandis que les mariés s’embrassèrent.
La fête se tenait derrière l’église, les convives félicitaient les mariés et profitaient du repas.
Notre groupe partageait une même table, où Sada, affamé mangeait le plus.
« Dis nous, avant de nous quitter, comment avance tes recherches ?
- Oh mais je ne comptait pas vous quitter, je les ai finies ce matin ! »
On porta un toast et tout le monde dormi bien, l’énutrof jusque dans l’après-midi.
A son réveil, il leur révéla la cache du brâkmarien, et nos aventuriers, plus déterminés que jamais, prirent le chemin de la forêt maléfique.

Chapitre 12 : La forêt maléfique

Chafers : Les chafers étaient une espèce de montres squelettiques. Ce serait un certain Camille Chafer qui aurait donné son nom à cette espèce. Cette origine de nom est propre à l’espèce chafer, tous les autres monstre s’étant vu accordé leurs noms (plus ou moins) de manière scientifique. Il existait plusieurs sortes de chafers. Les chafer normaux, armés d’une épée. Les chafers archers armés d’un arc. Les chafers invisibles ayant la capacité de se camoufler en faisant ricocher la lumières sur leurs os durant un instant plus ou moins court. Cette sorte de chafer est de loin la plus intéressante d’un point de vue scientifique mais l’on n’a jamais réussi à reproduire ce phénomène malgré les sommes exorbitantes dépensées par les deux cité pour ces recherches. En haut de la hiérarchie on trouve les chafers lanciers, armés d’une lance ainsi que les capitaines chafer. Il ne faut en aucun croire que les chafer possèdait une quelconque armée, le grade de capitaine vient simplement du fait que Camille Chafer était un iop et a voulu donner un rang militaire au chafer le plus fort de l’espèce. Ils se déplaçaient le plus souvent en groupe, bien que coordonnés la taille des groupes ne dépassait que rarement la dizaine.

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Le trajet menant de la taverne à la forêt n’était pas long, et ils y arrivèrent dans la soirée.
Elle se dressait devant eux, sombre et terrifiante. Ses arbres étaient noirs, un chemin étroit serpentait parmi eux et gare à ceux qui s’aventuraient en dehors. La forêt était remplie d’Araknes, de chafers et de bworks. Pas vraiment pressés de s’y aventurer de nuit, le campement fut installé et nos aventuriers reprirent la route dès l’aube, on était le 19 Novamaire et ce jour là, leur destin prenait une route incertaine et risquée.
Il faisait froid, et l’ombre des arbres n’y arrangeait rien, la seule lumière disponible était celle de leur torche ainsi que les maigres rayons qui s’immisçaient entre les arbres.
Le groupe avançait en file indienne sur le chemin étroit et ils arrivèrent bientôt à un embranchement.
« Sada, sors ta carte et dis nous où on va.
- Tarde pas trop, cette forêt et vraiment lugubre.
- Euh… vous allez rire…
- Quoi ?
- J’étais tellement concentré sur mes recherches que j’ai oublié de prendre une carte.
- C’est une blague ?
- Non.
- Faite moi confiance, intervint Star, en tant que Sadida je devrait arriver à nous trouver un chemin dans ce labyrinthe végétal.
Et Star passa à l’avant, réfléchissant parfois plusieurs minutes à un embranchement.
Ils progressaient lentement, dans le silence.
La forêt était d’ailleurs beaucoup trop silencieuse à leur goût.
Et ils avaient raison, après plusieurs heures de marche ils tombèrent dans une énorme embuscade, comme si toutes les créatures de la forêt avaient attendu leur moment.
Ils se mirent en cercle, l’énutrof au milieu car celui-ci était un peu rouillé et n’avait pas bénéficié d’un entrainement durant sa recherche à la bibliothèque. Et pendant qu’il voyait ses amis, devenus puissants terrasser des hordes d’ennemis il se dit qu’il allait devoir y remédier.
Les monstres se faisaient décimer, et la marche du groupe s’accéléra.
Ce n’était qu’un avant goût de ce qui les attendait. N’ayant aucun moyen de savoir si le jour avait laissé place à la nuit, ils posèrent leur campement et établirent des tours de gardes.
C’était le tour de garde de Star.
Cela faisait pas mal de temps que les autres dormait, il venait de relever Pommy et attendait avec impatience que Sada le relève à son tour.
Il luttait contre sa nature de sadida, il ne devait pas dormir !
Il allait sombrer dans le sommeil lorsque un bruit attira son attention, il avait cru vois un chafer. Il s’avança vers l’origine du son, mais ne vit rien. Il cherchait des yeux un éventuel ennemi quand sa vision se brouilla, et avant de tomber il sentit une forte douleur derrière sa tête.
Un cri retentit, Vénus venait de se réveiller avec une lame sous la gorge.
Le chafer l’avait immobilisé, l’avait rendu muette d’effroi, et il dégustait ces quelques instants avant de tuer sa victime.
S’il avait été plus intelligent il n’aurait pas attendu, s’ils avait plus écouté il aurait entendu des pas, et s’il avait fait plus attention sûrement aurait-il senti venir la lame qui le décapita.
Juninho venait de la sauver.
« Ca va chérie ?
- Oui, il s’en ait fallut de peu.
- La prochaine fois, tant pis si ce sont des tentes monoplace je dormirais avec toi, ta sécurité passe avant tout.
- Ca me surprendrait que ce chafer ai été le seul, il faut aider les autres !
- Oui !
- Attention aux chafers ! Ils nous attaquent !
Dehors le camp était déjà le lieu d’une bataille, un commando de chafer invisibles les avait infiltré, pour certains leur pouvoir s’était estompé, mais pour la plupart on ne voyait que leurs épées, des épées volantes animées par une force invisible qu’il fallait combattre.
L’effet de surprise était passé, et nos guerriers finirent vite le combat.
Une fois que Star fut réveillé les aventuriers reprirent leur chemin, la forêt n’était pas sûre.


Chapitre 13 : Le Dark Vlad.

Dark Vlad : Le Dark Vlad était un iop à la chevelure enflammée régnant en maître sur la forêt maléfique, considérée comme son labyrinthe. Il ne faut pas comprendre qu’il faisait extrêmement attention à sa chevelure, mais celle-ci était véritablement faite de feu. Le Iop chevauchait un Kwoan ailé assez imposant et avait une fâcheuse tendance à ne pas articuler. Il était en possession du dofus émeraude. Le Dark Vlad serait probablement l’âme torturée d’un ancien noble Iop. Cependant, certaines rumeurs affirment qu’il serait l’une des réincarnations de Goultard le barbare dont l’existence même est elle aussi un sujet de controverses. Ceux qui croient en l’existence de Goultard affirment qu’il n’y a pas de raison qu’il n’ai pas survécu à la Grande Catastrophe et qu’il serait encore en vie à l’heure actuelle.

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La traversée de la forêt était longue, le labyrinthe était grand mais ils étaient enfin arrivés dans la clairière centrale. Il y avait quelques oiseaux, la lumière du soleil touchait le sol.
Enfin la lumière !
Ils avaient du marcher toute la nuit et toute la matinée car le soleil était déjà haut dans le ciel.
Malgré la lumière et la visibilité du soleil il ne fallait pas se laisser abuser, cet endroit était truffé de monstres, et c’était de repaire d’un sanguinaire.
Et quand on parle de monstres…
Devant eux, le Dark Vlad les regardait avec une pointe d’amusement et de colère, il était accompagné de chafers.
« Kaikevousfète danmaclairière ! »
Et sur cette brève introduction il enfourcha sa monture et chargea le groupe qui se mit en formation.
Juninho faisait travaillé son épée tranchante, Niryth, que le maitre bolet lui avait offert sur son lit de mort. Elle valsait, emportée par son maitre dans une danse mortelle et fulgurante.
Star-blade, aidé de ses poupées déchainait les forces de la nature, ses ronces attaquaient et mordaient.
Les flèches de Stryuka qui s’occupait surtout des chafers touchaient toujours leur cible, parfois à des dizaines de mètres, et elle n’hésitait pas à s’en servir au corps à corps ainsi que de la lame sur son arc.
Vénus maintenait ses boucliers, et faisait tourner son bâton dès qu’elle le pouvait.
Pommy prodiguait les soins avec son amie la Rhon, elle se débrouillait pour achever quelques chafers avec ses mots interdits de temps à autre.
Sada affaiblissait la monture du Dark Vlad, réduisait sa mobilité avec des pelles du jugement.
Bientôt, les chafers tombèrent, et la monture s’écroula.
« Zèterésistant maizalez crever quanmême ! »
Le iop à la chevelure de feu mit le reste de ses forces dans une ultime charge, mais il succombât avant d’avoir fait trop de dommage.
Nos guerriers étaient à bouts de souffle, mais connaissant la légende, ils ne se reposèrent qu’après avoir pris le Dofus émeraude à son gardien.
Mais, provenant de derrière le grand arbre de la clairière, des applaudissements se faisaient entendre.
Et bientôt, bien trop tôt, le chevalier noir se montra dans la clairière, et au loin on pouvait entendre minuit sonner.
Nous étions le 21 Novamaire, jour du solstice d’hiver et une lutte sans merci allait avoir lieu.

Chapitre 14 : L’affrontement final.


Solstice : Les solstices marquent les passages entre la période où la nuit gagne du terrain sur le jour (solstice d’hiver) où la période durant laquelle le jour gagne du terrain sur la nuit (solstice d’été). Dans la croyance populaire le solstice d’hiver est un jour funeste alors que le solstice d’été est un jour de fête. Au delà de la simple explication météorologique à l’origine de cette croyance il y en a une autre bien plus complexe. Les Solstices laissaient de grandes traces dans la vie d’un homme : Junhino-hn. Les solstices d’hiver marquaient des changements mauvais et ceux d’été des changements heureux. Si ce phénomène avait seulement eu des répercussions sur cet homme, il serait sûrement resté méconnu. Cependant les actions de cet homme ont grandement influé sur le monde actuel. C’est en effet un solstice d’hiver qui marque le début de la période précédant la Grande Catastrophe, qui a elle même eu lieu lors d’un solstice d’hiver.
Cependant on pourra retenir que c’est lors d’un récent solstice d’hiver qu’a eu lieu la Dernière Bataille.

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Comment en était-on arrivé là ?
Sada était agenouillé au sol, non loin, elle gisait à terre.
Ses compagnons aussi étaient désespérés… Une des leur était morte et il était partit.
Comment en était-on arrivés là ?
Les souvenirs se bousculaient dans sa tête, et malgré ses efforts, il y repensa.

Le Brâkmarien, ce chevalier noir de malheur s’était montré, il les applaudissait tout en prononçant un de ses petits discours.
« Bienvenue, chers amis, je suis heureux d’avoir de la visite.
Une visite sélective, bien sur, car pour me voir et avoir l’honneur de périr par ma main vous avez du affronter le Dark Vlad.
Pauvre petit Dark Vlad, il était toujours si aimable avec les invités, et il les faisait si bien cuire à la broche.
Enfin, passons, vous l’avez tué, braaavo ! D’ailleurs c’est tant mieux il commençait à devenir envahissant.
Comme vous allez bientôt mourir, je vais vous accorder une visite des lieux et un petit discours non ?
Vous êtes ici dans mon repaire !
Alors oui ce n’est pas une belle caverne mais moi j’aime respirer un air frais ! Alors une petite clairière au milieu d’un labyrinthe maléfique, haut lieu touristique quoique que l’on ne puisse compter que les gens qui y rentrent, rares sont ceux qui sortent.
J’imagine que vous êtes là pour la prime ? Pour venger les vies perdues ?
Franchement, 5 millions de kamas, après un massacre de 50 000 personnes, cela fait 100 kamas le mort.
Est-ce là le pris d’une vie pour la grande bonta ? Si j’avais tué un dirigeant, combien vaudrait la sienne !
Et moi qui croyais que pour les « gentils » la vie n’avait pas de prix.
La prochaine fois j’essaierais de tuer 100 000 personnes ! On verra si les prix augmentent !
En fait, Bonta ne vaut pas mieux que Brâkmar, ses dirigeants sont pourris, ses guerriers tuent aussi des femmes et des enfants et on va joyeusement à la guerre pour le plaisir de se battre.
Seulement ! La méchante c’est Brâkmar, Brâkmar c’est pas bien les brâkmariens c’est des méchants… foutaises !
Pourquoi obéir à Rushu serait plus mal qu’obéir à Jiva ! Allez, donnez moi une réponse !
Moi je tue… et j’aime ça, j’aurais très bien pu être bontarien et tuer 50 000 démons que ça n’aurait pas vraiment gêner, mais voyez vous… ce sont les bontariens qui ont tués mes parents, alors ce sont des bontariens que je tue.
- Alors tous ça c’est pour la vengeance ! Vous n’êtes qu’un pauvre fou ! Et tuer des gens ne fera pas grandir vos convictions et ne vous ramènera pas plus vos parents !
- On le prend comme ça ? Très bien, alors trêve de bavardage et passons à l’action ! »
A peine avait-il finit sa phrase qu’il dégaina son tourmenteur et tira plusieurs salves d’énergie, mais nos guerriers étaient réactifs et esquivèrent les attaques.
« The Dark Night » dégainât une lame sombre, si ténébreuse qu’on aurait dit qu’elle avalait la lumière.
Il chargea, lame dans une main, tourmenteur dans l’autre en tirant, Juninho et Star-Blade chargèrent aussi, suivit de Vénus et Pommy pendant que Stryuka et Sada les couvrait.
Quelques secondes de silence, si on omet le bruit des pas, des flèches et des tirs, durant lesquels les ennemis se rapprochent.
Et l’impact.
Celui-ci est si puissant qu’un nuage de poussière se forme, impossible pour Sada et Stryuka de faire quoi que ce soit. La poussière retombe, le chevalier, Star et Juni sont au corps à corps, aidés de Vénus et Pommy.
Dans ces conditions, impossible de viser et les deux derniers se rapprochent, dague pour Styuka, marteau pour Sada.
Le chevalier aussi était agile, agile et rapide, rapide et puissant.
Il évitait toutes les attaques, les repoussait et enchainait avec d’autres coups, néanmoins il ne pouvait faire face à 6 personnes en même temps et fit un énorme bond de repli, tout en tirant.
Une sorte de trêve s’installe chacun reprend son souffle.
« Vous me surprenez, je crois que je vous avait sous-estimés.
Peu de gens sont capables de me mettre en difficulté, vous m’obligez donc à recourir aux mesures d’urgences. »
Un millième de seconde après sa dernière syllabe, il pointa son arme vers eux, elle avait chargée, et une vague noire, immense et intense déferla sur eux.
Désormais plus d’échappatoire, s’était la fin.
Ils fermèrent les yeux.
Rien ne se passa…
Entre la vague et le groupe, Vénus s’était interposé, plus rapide que le vent, elle avait usée de tous ses boucliers pour les sauver.
« Vénus ! Tu nous as sauvé ! Tous ! Aujourd’hui, tu as fait preuve d’une bravoure extrême ! »
La fécatte, se retourna, elle était grièvement blessé, elle sourit… et s’effondra.
Dans un hurlement de désespoir, Juninho courut vers elle, il la prit dans ses bras.
Trop tard.
Pour les sauver tous, Vénus avait sacrifiée sa vie.
Juninho pleurait, pour la première fois de sa vie des larmes sortait de ses yeux.
Et, toujours présent, le chevalier noir riait, il regardait la scène avec amusement, s’avançant doucement avec son épée, voulant en finir à l’arme blanche.
Le moral du groupe était au plus bas, mais Vénus avait offert sa vie, ils ne devaient pas mourir maintenant !
Alors qu’ils se préparaient au combat, le hurlement de désespoir de Juninho se transforma en hurlement de rage.
Il se leva, pris son épée et chargea, dans ses yeux, luisait une haine noire, il n’avait plus qu’un seul désir, tuer le brâkmarien.
Il courut vite, très vite, et sa colère explosa, de quoi mettre à terre le chevalier, d’ailleurs, la colère du Iop l’avait tué.
Mais ce n’était pas assez ! Même dans la mort il devait souffrir ! Alors le iop le frappa à main nue, et le déchira avec son épée.

Sada pleurait toujours, agenouillé et désespéré.
Juninho était parti, il avait pris le Dofus ainsi que l’épée sombre du Brâkmarien.
Et à coté de Sada, ses amis pleuraient aussi, ils pleuraient l’amie morte et le compagnon perdu.
Dans la clairière de la forêt maléfique, une longue plainte commença.

Epilogue : La séparation


Période pré-Catastrophique : Il n’existe pas de réel nom pour la période précédent la Grande catastrophe. Cependant, on ne peut nier qu’une suite d’événements ont eu lieu durant une période d’un peu moins de trois ans et ont finis par mener à la Grande Catastrophe. Cette période commence avec la mort de la fécatte Vénus, femme de Juninho-hn. C’est cet événement qui fera que le iop est aujourd’hui, malheureusement, la personne la plus connue au monde.

Sadalimchoupakdalvakof : Encyclopédie de l’ancien monde, le monde des 12.

Il pleuvait.
Il pleuvait au cimetière d’Amakna.
Sada, Stryuka, Star-Blade et Pommy enterraient leur amie.
Ils avaient ramené son corps de la forêt maléfique.
Ils avaient traversés la forêt en une seule fois, aucun monstre ne les avait attaqués sur le retour.
Le même prêtre qui avait marié Vénus quelques jours plus tôt prononçait un sermon.
Personne n’avait le cœur à écouter ces paroles, et tout le monde resta digne.
Lorsque le prêtre eu fini, chacun resta et médita devant la tombe de leur amie.
Et, l’un après l’autre ils sen allèrent.
Ils se séparèrent, le groupe n’avait plus de raison d’être, il n’était plus.
Sur le chemin le menant à Sufokia Sada crut apercevoir Juninho, mais ce fut comme apercevoir une ombre, et il ne chercha pas à savoir si s’en était une ou non.
Seul une fois que tous furent partis, Juninho se recueillit sur la tombe de sa bien aimée.
Et durant son recueillement, un plan germa.
Il était bien décidé à se venger de Bonta et Brâkmar dont la guerre avait tuée Vénus.
Et il partit, tournant le dos à la tombe.
Tournant le dos à son passé, décidé à se forger un avenir.
Son avenir.
Leur avenir.

Ajout des chapitres un et cinq que je n'avais pas mis à lors de la première publication et correction du livre jusqu'au chapitre 8.

Viendra bientôt l'ajout de courts textes devant chaque chapitre apportant une dimension différente au récit ( tout du moins je l'espère ).

J'ai remplacé l'ancien manuscrit par un nouveau dont voici les modification :

Ajouts des passages de l'Encyclopédie de l'ancien monde, le monde des 12.
Correction de l'entièreté du manuscrit.


( PS : Je rappelle que vous pouvez poster vos commentaires ou question dans le sujet à cet effet situé dans la partie HRP du forum. )